| A un pas d'une qualification historique pour la Can avec les Comores, le milieu offensif aubagnais a vécu une semaine fabuleuse au pays. De retour sur Aubagne, Housseine est revenu gonflé à bloc. Entretien. Housseine, comment as-tu vécu ces deux matchs contre le Kenya ? On était premier et on voulait garder cette place. On n'a jamais été qualifié pour la CAN, l'enjeu est énorme donc c'était stressant. Les faits de jeu ont fait que je n'ai pas eu de temps de jeu. J'aurais aimé rentrer, j'étais prêt. Lors du premier match, on a pris un rouge et il a fallu assurer le résultat (1-1), le coach a fait rentrer des défenseurs. Au retour, c'était un autre match (victoire 2-1). Il fallait gagner absolument. On a joué devant le président, ça met la pression. A s'est un peu ressenti sur le terrain. A la mi-temps, le coach nous a poussé. Et une fois qu'on a mis le deuxième but, on a fermé.
Comment ressort-on d'un match comme ça ? J'en ai joué des matchs où il y avait de l'enjeu. A l'OM, j'ai joué une finale de Gambardella, mais ça n'a rien à voir. J'étais mort, vidé. Ce n'était pas un match comme un autre. Tu joues pour le pays, tu fais la fierté de ta famille, la pression est forte (voir la vidéo ici)
Il ne vous manque pas grand-chose pour écrire l'histoire ? Il nous manque un point pour assurer la qualification. On a deux matchs pour le faire. Si on bat le Togo à la maison, on y sera. On pourrait fêter la victoire avec nos supporters, on a vraiment tous envie de ça. On a perdu des joueurs importants dans l'équipe, Chaker Alhadhur s'est blessé, on le fait aussi pour eux. Ils se sont battus pour nous, il faut leur rendre (voir la vidéo ici) Tu as été appelé à la dernière minute pour remplacer des blessés, tu t'es vite mis au diapason… Djamal Mohamed, qui fait partie du staff m'avait prévenu qu'il comptait sur moi, qu'en cas de blessure ou de Covid, je serais un des premiers appelés. J'étais prêt. Je me suis préparé pour et quand j'ai reçu l'appel, j'ai foncé. La perspective de participer à la CAN doit te donner une motivation supplémentaire pour réaliser de bonnes performances avec Aubagne… C'est clair. Aubagne a été mon premier club, je suis revenu car j'avais besoin de me ressourcer. L'an dernier, on a réussi la montée, une première pour le club. En ce moment, on est premier, ça donne envie de rester en haut, il faut avoir des ambitions, et j'en ai. Avec cette semaine folle, tu as engrangé de la confiance, tu dois n'avoir qu'une envie, c'est retrouver le terrain… On attend impatiemment le retour du championnat. Je suis déçu de ne pas pouvoir jouer, mais la santé avant tout. Je suis revenu costaud, j'ai encore plus la gnaque. Je veux jouer un maximum de matchs, marquer des buts, faire des passes décisives. Pour aller en sélection, ça passera par-là. Jérôme Olivari
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Pleine de sérénité, la victoire de notre équipe fanion face à la réserve de l'OM (0-3) confirme son très bon début de saison. Avec en bonus, une première place au classement. Claire, nette et sans bavure. La victoire aubagnaise en terre olympienne n'a souffert d'aucune contestation. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les hommes d'Eric Rech ont rapidement pris le dessus : "on a été sérieux et appliqué, comme on l'est depuis le début de saison, souligne le technicien provençal. On était allé observer l'OM avec Régis Gandolfo, contre Saint-Priest, et on en était reparti avec la conviction qu'on pouvait faire quelque chose. C'est ce qu'il s'est passé". Un but en première période pour récompenser notre domination, deux autres en début de seconde période pour assommer définitivement la jeunesse olympienne et le tour était joué. Au niveau des joueurs, les trois buteurs du jour ont apporté leur lot de satisfaction à différentes échelles : "El Faqyh a encore une fois été au-dessus. On est content de Najib Gandi qui prend petit à petit ses marques, car il ne faut pas oublier que ça ne fait que trois matchs qu'il est là. Quant à Bertrand Fourrier, il a trouvé le chemin des filets. On sait que c'est important pour un attaquant" reconnaissait Eric Rech.
Surtout, ne pas s'enflammer
Ce succès place les Aubagnais en tête de la poule C de National 2 (ex-aequo avec GOAL FC). De quoi donner le vertige. Mais le coach aubagnais veut garder la tête froide et entend bien que tout le monde garde les pieds sur terre : "il faut rester prudent, les matchs s'enchainent, dans des compétitions différentes. La gestion du groupe est importante, tout le monde doit être concerné. Aujourd'hui, notre préoccupation est de gérer les matchs un par un, ne pas faire de projection inappropriée pour continuer sur notre dynamique. Il faut vraiment rester nous-mêmes le plus longtemps possible". Jérôme Olivari Lire la suite |
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Plus de 20 ans dans un club, ça marque. Et ça fait remonter des souvenirs. Le coach aubagnais exprime son sentiment avant le derby, à 18h demain au Campus.
C'est un match très important parce qu'on va jouer un adversaire qui va jouer le même championnat que nous, celui du maintien. Ça va nous donner les premiers signes de ce que va donner la saison, même si on a pris un bon départ.
C'est vrai que pour moi, ce match a une saveur particulière mais je n'en fais pas une affaire personnelle. J'ai tout appris à l'OM, une entité qu'il faut respecter. Si j'en suis là, si j'ai atteint un certain niveau, c'est grâce à ce club. Même s'il y a parfois des imposteurs, je garde le verre à moitié plein. Quand on est jeune, c'est le club dans lequel on veut jouer. Comme entraineur, tu es content d'être dans ce club mythique. C'est plus de 20 ans dans un club professionnel, j'ai fréquenté des entraineurs de haut niveau, et je souhaite à tout ce qui font ce boulot de pouvoir bénéficier de cette chance.
Je vais en plus rencontrer des jeunes qui ont grandi, que je connais pour la plupart. J'aurais pu disparaître comme certains l'ont fait en quittant le club, moi j'ai continué, j'ai rebondi. Je me suis servi de l'expérience acquise pour en faire bénéficier Aubagne. Quand tu es passionné, tu as le devoir de transmettre, de faire profiter les jeunes pour leur permettre de progresser. C'est ma façon de voir les choses. Lire la suite |
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Victorieux, par le plus petit des écarts, du FC Cote Bleue (N3), les Marine et Sun, composé pour l'occasion d'un onze remanié, poursuivent l'aventure en Coupe de France. Débrief' de ce succès avec le coach aubagnais.
La première mi-temps a été compliquée parce qu'on n'a pas su développer notre jeu. C'est certainement dû aux absences, conjugué au terrain et face à nous, une équipe qui ne nous a pas laissée jouer non plus. On a été poussif. En seconde période, on a mieux. On a gagné des duels, on a récupéré des ballons plus haut. Logiquement, on a ouvert le score même s'il a fallu attendre les alentours de la 80e minute. On aurait pu le faire avant, on a eu quelques occasions. Je pense que la victoire est méritée. Ces matchs de coupe nous ont permis aussi de faire une revue d'effectif. On l'avait déjà fait contre Jonquières au tour précédent. Cote Bleue était un adversaire de bonne qualité, qui évolue à un niveau en dessous du nôtre, donc c'était pas mal de voir ce que valait les joueurs qui jouaient moins souvent. Ils se sont affirmés et ça nous permet de garder une belle émulation au sein du groupe. Ce succès nous permet d'être présent au sixième tour, qui reste encore régional. On espère maintenant un bon tirage jeudi. Ce groupe a perdu quelques têtes de série de National 2. Ça veut dire quelque part qu'on est encore là, c'est bien pour le moral, pour conserver cette dynamique avant le retour au championnat samedi. Jérôme Olivari Lire la suite |
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N2. Dans ce choc du haut de tableau, les Marine et Sun ont tenu la dragée haute à d'ambitieux Varois (0-0).
Solides, ces Aubagnais. Face à une équipe de Fréjus Saint-Raphaël candidate à la montée, les hommes d'Eric Rech ont réussi le test : "nous avons prouver que nous étions capables de rivaliser avec un tel adversaire", lâchait satisfait le coach à l'issue de la rencontre. Ses hommes ont également montré plusieurs facettes dans leur jeu. D'abord entreprenant dans le premier quart d'heure, ils ont su faire le dos rond quand leur adversaire du jour a mis le pied sur le ballon. La puissance et la vitesse en contre des Varois n'ont pas réussi à prendre en défaut nos Marine et Sun bien organisés. Pour preuve, Alex Berghout ne s'est employé qu'à quelques reprises. Si la justesse technique a parfois fait défaut, la faute aussi à une pelouse qui s'est rapidement dégradée, les Provençaux auraient pu trouver la faille. Mais ni la tête d'Orsattoni (9e), ni la fulgurance de Gandi (42e) n'ont pu tromper la vigilance de Lumé.
Une place sur le podium
En seconde période, les deux équipes se sont neutralisées, payant certainement l'intensité mise lors du premier acte. Si Konté faisait passer un frisson dans les tribunes (82e), ce sont les Aubagnais qui passaient à côté du coup parfait. Mais le centre fuyant de Gnahoré dans les arrêts de jeu, ne trouvait aucune jambe. "On aurait pu marquer sur la dernière action mais le match nul est équitable, reconnaissait Eric Rech. Seule ombre au tableau, la blessure à l'heure de jeu de notre maître à jouer, Mokhtar Benarbia. Sur le podium après le premier quart du championnat, notre équipe fanion peut envisager la prochaine rencontre, en coupe de France contre Côte Bleue, en toute sérénité.
AUBAGNE FC 0 FREJUS SAINT-RAPHAEL 0 8e journée de National 2 Stade de Lattre Arbitre : M. Lungeri assisté de MM. Barlozzi et Benaissi. Délégué : M. Balllon Avertissements : Fourrier (32e), Bellay (74e) à Aubagne ; Keita (62e), Mouillon (63e) à Fréjus Aubagne FC : Berghout – Alphonse, Bellay, Agueni(c), Savane, Galley, Arslan, Gandi (Bouzina, 90e), Fourrier, Benarbia (Gnahore, 61e), Orsattoni. Ent. E.Rech
Fréjus Saint-Raphaël : Lumé – Delvigne (c), Dumas, Russo, Keita, Mouillon, Konte (Dieye, 88e), Sacko, Jamrozik (Diakhaby, 78e), Sackho, Oualembo (Branger, 67e). Ent. J-G Wallemme Lire la suite |
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